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Rien que les mots.

16 janvier 2013

" Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose

" Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose !

Mais la tristesse en moi monte comme la mer,

Et laisse, en refluant, sur ma lèvre morose

Le souvenir cuisant de son limon amer. "

 

 

 

J'aimerais comprendre pourquoi tout ce que je possède, tout ce que j'ai de plus cher je le perd un jour ou l'autre. La perdre elle fut l'un de mes plus grand malheur, et je crois ne m'en être jamais otalement remise. Elle est toujours là, près de moi. Oh non ne croyez pas qu'elle soit morte ! Non, fort heureusement elle fait encore partie des nôtres.. En fin.. Je l'ai tout de même perdue. Pour de bon. Je l'ai perdue. Je l'ai oublier. Je ne l'ai pas écouter et je me suis perdue. Et maintenant, je sais que quoi que je tente afin de la récupérer jamais je n'y arriverais. C'était ma meilleure amie. Une comme on en fait plus. C'était mon trésor à moi, une espèce en voie de disparition. Un bel oiseau ! Radieux et Glorieux. Tout ce qu'elle veut elle le réussit. Elle est la personne la plus déterminée que je connaisse. Et je sais qu'elle ne m'aurait jamais fai ça pour rien. C'est moi. C'est moi qui ai tout foutu en l'air. Comme à mon habitude.. Mais elle me manque. A un point inimaginable. De temps en temps j'ai envie de l'appeler en pleure quand ça ne va pas fort mais je ne le fait pas car je sais que ça ne servirait à rien. Un an et demi que le contact est brisé, à jamais.. Je pensais sincèrement au début que je pourrais rattraper mon erreur comme j'ai toujours fait. Entre elle et moi c'était comme ça : Elle me prévennait mais je réussissais toujours à faire un bétise mais au final j'arrivais oujours à réparer ça. Aujourd'hui j'y arrive plus. Mes tentatives ne servent à rien. Je suis comme perdue dans le néant et je n'en sortirais jamais. Je me sens incomprise et terriblement seule. Parce qu'avec mon erreur j'ai compris que pour mon bonheur je ne devait pas tout avoir, je devais l'avoir elle, voilà tout. Elle me manque, comme elle ne m'a jamais manquée ! J'ai envie de sonner chez elle et de lui dire que je suis désolé, que j'ai besoin d'elle, de son pardon, que j'ai besoin de notre amitié pour avancer, j'ai envie de pleurer dans ses bras comme avant. J'ai envie de manger avec sa famille comme on le faisait si bien, j'ai envie de chanter et de danser n'importe comment du moment qu'on s'amuse. Parce que c'est ça, avec elle j'ai toujours été moi. Parce qu'elle elle est la seule à me connaître depuis tant de temps et ça se voyait... J'ai juste envie de revenir en arrière. A cette période où j'allais mal mais où je ne l'admettais pas. Parce qu'elle avait raison. Le psy est la meilleure des solutions. Mais je ne voulais pas y croire, j'étais mal. Trop mal pour l'accepter. Alors je l'ai envoyé valser loin de ma vie comme pour prouver à tout le monde que même si je perdais l'être qui comptais le plus pour moi je m'en sortirais. Mais plus d'une année après, je dois aller voir un psy car plus rien ne va, elle me manque et je pense à elle de plus en plus souvent. J'ai besoin d'elle plus que ce qu'elle peut croire. Mais ça me brise le coeur car même si elle décide de lire ce texte un jour, j'ai l'horrible sensation que ça ne changera rien parce que j'ai tout foutu en l'air, et je m'en veux, je m'en veux tellement.. Je l'aime. De trop. Pour toujours, parce qu'elle le sache ou non, fachée ou non, si un jour elle à un problème, je serais toujours là pour l'écouter et l'aider, parce que c'est la meilleure amie que jamais je n'aurais à nouveau. C'est même plus que ma meilleure amie, c'est ma soeur, et on ne peut pas se séparer de la famille pour toujours. Alors même si c'est bête à vos yeux, je resterais toujours là pour elle, je serais toujours une épaule sur laquelle elle pourra pleurer et se reposer. Parce que c'est comme ça, ça l'a toujours été, ça aurait du le rester... Comme une évidence -♥.

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Rien que les mots.
  • ".. Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé pour toute sa saison. " Charles Baudelaire.
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